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ADEPBA (Association pour le Développement des Etudes Portugaises, Brésiliennes, d’Afrique et d’Asie lusophones)
AFDE (Association Française pour la Diffusion de l’Espagnol)
AFC (Association Française des Catalanistes)
GERES (Groupe d’Etude et de Recherche sur l’Espagnol de Spécialité)
SLNL (Société des Langues Néo-Latines)
SHF (Société des Hispanistes Français de l’enseignement supérieur)
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Le vendredi 17 janvier 2014, s’est tenue de 14 h à 16 h 30 au Centre d’Etudes Catalanes de Paris Sorbonne, une réunion regroupant les représentants de la totalité des différentes associations invitées à réfléchir à la création d’une structure commune, rapprochant les enseignants et enseignants-chercheurs en France des différentes langues de la péninsule ibérique aux différents niveaux où ils interviennent.
A ce titre, Lucie Palmeira représentait l’ADEPBA (Association pour le Développement des Etudes Portugaises, Brésiliennes, d’Afrique et d’Asie lusophones), Anne-Marie Penon, l’AFDE (Association Française pour la Diffusion de l’Espagnol), Fabrice Corrons, l’AFC (Association Française des Catalanistes), Marcelo Tano, le GERES (Groupe d’Etude et de Recherche sur l’Espagnol de Spécialité), Justino Gracia Barron, LIBERO (Linguistique IBEro-ROmane), Lauro Capdevila, la SLNL (Société des Langues Néo-Latines), Erich Fisbach et Christian Lagarde, la SHF (Société des Hispanistes Français de l’enseignement supérieur).
Christian Lagarde, à l’initiative de cette réunion, rappelle les éléments contenus dans l’appel adressé aux associations dont il se félicite qu’elles aient toutes répondu favorablement à son invitation. Il s’agit de trouver les moyens de travailler ensemble dans la cordialité et l’échange, sans aucune idée d’une quelconque mainmise d’une des associations sur les autres.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, il est envisagé de constituer une association ou plutôt un forum, formule certainement plus souple, moins contraignante pour chacun.
L’échange étant ouvert, le consensus se fait très vite à l’encontre de l’idée d’une éventuelle concrétisation juridique. On estime qu’il faudra sans doute tendre vers cela (pourquoi pas une [con]fédération ?). Dans l’état actuel des choses, l’enseignement des langues étant en danger (notamment de nos langues), il est sans aucun doute souhaitable de s’associer, mais sans pour autant s’embarrasser de contraintes (Lauro Capdevila), tout en considérant la concrétion officielle comme une visée à moyen ou long terme.
Il est rappelé les deux premières propositions en matière de dénomination : à « Forum hispanique » (ce dernier terme étant pris au sens large, englobant les langues catalane, portugaise et espagnole) on préfère « Forum ibérique » (dans la mesure où les lusistes [Président de l’ADEPBA] et les catalanistes [Fabrice Corrons] se reconnaissent mal dans l’appellation « hispanique »), mais « ibérique » n’inclut pas le territoire des américanistes (Erich Fisbach). Le consensus paraît pour l’instant improbable.
La discussion fait également apparaître des doutes au sujet de « forum » (Marcelo Tano), ce terme étant peut-être trop connoté aujourd’hui en tant que forme de communication virtuelle.
Les participants reviendront à plusieurs reprises sur cette question de dénomination sans y apporter de réponse satisfaisante.
Face à cette difficulté, il est suggéré de partir des objectifs (Marcelo Tano). Christian Lagarde rappelle ses propositions :
Il s’agit avant tout de sortir d’un certain isolement (même si beaucoup adhèrent à plusieurs associations), de mieux se connaître, de faire en sorte que l’information circule mieux, que chacun communique aux autres associations les différentes activités qu’il réalise, et par là même d’assurer une meilleure lisibilité et en fin de compte la promotion des activités menées.
Ce principe fait l’unanimité. Encore faut-il en définir les modalités.
L’idée de créer un site dédié (Marcelo Tano, Fabrice Corrons) est abandonnée au profit de réalisations plus simples à mettre en œuvre dans l’immédiat (c’est le critère de pragmatisme, de faisabilité qui doit s’imposer – Lauro Capdevila, Christian Lagarde), en attendant par exemple de créer a minima un portail (Marcelo Tano).
La raison d’être du « Forum » est de se regrouper pour mieux faire face, dans l’unité, aux différentes atteintes (successives, sélectives et obéissant à une stratégie de division) au périmètre que constituent nos langues, aux différents niveaux où interviennent nos adhérents (secondaire, classes prépa, écoles d’ingénieurs, universités). Cela peut se traduire par la demande conjointe d’audiences et d’entrevues avec les institutions de tutelle, par des pétitions conjointes ou par la circulation de celles existantes.
Lauro Capdevila propose ainsi de faire circuler une pétition de défense de l’agrégation et du statut des enseignants. Par ailleurs, il rappelle que ce gouvernement applique la globalisation des horaires de langues décidée par le précédent. Ainsi, notamment, dans de nombreux collèges un élève de collège aura droit à « 680 heures de langues », sans qu’il soit précisé desquelles il s’agit. On craint bien évidemment pour les « petites langues » telles que le portugais, mais aussi pour l’espagnol qui ne résiste pas lui non plus à l’omniprésence de l’anglais (fût-il un simple « globish »).
Justino Gracia propose par ailleurs que soient invitées à participer, au titre de leur présence dans la péninsule ibérique, les associations galicienne et de basquisants. Le principe en est accepté, la structure étant ouverte.
Le « Forum est aussi là pour faciliter l’éventualité d’organisation commune (entre associations) d’événements scientifiques, de publications, etc.
Parmi les choix :
Autres suggestions possibles (entre autre, sigle)
La proposition la plus globalement récurrente par association et entre associations sera retenue.
La réunion, qui a suscité un vif intérêt chez les représentants des différents organismes, s’est déroulée dans une ambiance particulièrement constructive et sympathique, à la satisfaction générale. Il reste donc à traduire ces réflexions et avancées dans les faits. Ce compte rendu en constitue la première étape.
Compte rendu établi en concertation avec l’ensemble des collègues présents.
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