ELIR 2 | 2019
NOUVELLES PERSPECTIVES
EN LINGUISTIQUE IBÉRO-ROMANE
José Vicente Lozano (éd.)
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Première édition:
José VICENTE LOZANO (éd.) : Nouvelles perspectives en Linguistique Ibéro-romane (Collection ELIR, 2), Rouen, Publications électroniques de l'Eriac – LIbeRo, 2019
CD-Rom: pdf 437 p. 24x16 cm.
ISBN : 978-2-919501-06-9
Avant-propos en pdf (p. 7-9) | Table des matières en pdf |
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Résumés / Resúmenes / Resumos
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I. Regards croisés sur des questions morphosyntaxiques et sémantiques |
Stéphane PAGÈS |
Ce travail questionne et problématise la notion d’élément explétif. Dans un premier temps, on présente un bilan critique de cette notion (origines, emplois métalinguistiques et définitions) ; par la suite, on met en évidence la pertinence d’une telle notion pour éclaircir le fonctionnement syntaxique d’un certain nombre de mécanismes langagiers. En réalité, ce qui est généralement considéré comme secondaire et insignifiant mérite une attention particulière, pour mieux comprendre les fondements et la portée de l’explétion. * Este análisis tiene como objetivo cuestionar y problematizar la noción de elemento expletivo. Se trata primero de hacer un balance crítico de la noción (su origen, lo que recubre y cómo se la define), y de problematizarla para evidenciar a continuación lo que puede aportar un elemento considerado como «expletivo» desde el punto de vista sintáctico y en lo que se refiere a los mecanismos de lengua afectados por este dispositivo. Se trata en realidad de fijarse en lo que suele considerarse como secundario e insignificante para entender mejor los fundamentos y el alcance de la expleción. |
Teresa María RODRÍGUEZ RAMALLE |
Bien constatée dans l’usage et dans l’interprétation qui en découle, l’alternance de mientras et de mientras que est plus difficile à expliquer, tant en ce qui concerne le caractère catégoriel de mientras (Pavón 2003) que les contraintes de parution de la conjonction que dans mientras que, du fait que mientras introduit des propositions comportant une forme fléchie personnelle et qu’elle n’a donc pas besoin d’une marque spécifique (au contraire de l’opposition fonctionnelle entre l’adverbe siempre et la locution conjonctive siempre que, par exemple). Partant de cet état de faits, on questionnera la relation entre les adverbes et les conjonctions et on étudiera le rôle de la conjonction que dans la formation d’un nouveau lien conjonctif sur une base qui est déjà une conjonction en soi (mientras). * La alternancia mientras y mientras que, si bien clara desde el punto de vista del uso y la interpretación, resulta más complicada de explicar tanto en lo que respecta a la propia naturaleza categorial de mientras (Pavón 2003) como en cuanto a las razones por las que aparece la conjunción que, puesto que, frente a otras expresiones, la conjunción mientras introduce oraciones sin necesidad de ninguna marca especial, puesto que esa conjunción no alterna con un complemento no flexivo o en forma no personal. A partir de esta situación reflexionaremos sobre la relación entre adverbios y conjunciones y analizaremos el papel que puede desempeñar que en la formación de un nuevo nexo conjuntivo sobre una base que ya es conjunción. |
Luís Filipe CUNHA, Purificação SILVANO, António LEAL |
En portugais européen, le quantificateur tanto apparaît dans des contextes très variés et fournit des informations diverses, s’appliquant à la fois aux situations et aux individus. L’objectif principal de ce travail est de présenter une analyse sémantique en tant qu’opérateur de quantification aussi bien sur des individus que sur des situations. On verra que, lorsque la quantification s’applique à des individus, il est possible d’établir des rapprochements avec la quantification situationnelle, compte tenu des propriétés communes. Par conséquent, on proposera un traitement unitaire pour les deux types de quantification en discours, basé sur un signifié codifiant la quantification existentielle et que l’on pourrait paraphraser par « quantité indéterminée de X ». * Em Português Europeu, o quantificador tanto ocorre em contextos muito variados e fornece informação diversa, aplicando-se tanto a situações quanto a indivíduos. O objetivo principal deste trabalho é apresentar uma análise semântica de tanto enquanto operador de quantificação sobre indivíduos e sobre situações. Mostramos que, quando tanto realiza a quantificação sobre indivíduos, é possível encontrar diversos casos que se entrecruzam, manifestando propriedades comuns. Por isso, propomos um tratamento unitário para tanto, baseado num significado lexical que codifica quantificação existencial e que é parafraseável por “quantidade indeterminada de X”. |
Elena GASPAR |
« A las tres » ou « en ese momento » sont des compléments circonstanciels de temps qui indiquent avec une précision plus ou moins grande le moment auquel se situe l’événement, sur la ligne du temps, – par exemple, dans Juan llegó a las tres (García Fernández 2000) –. Cependant, la lecture résultant de l’interaction d’un modificateur temporel de ce type et d’un prédicat dépendra de la nature sémantique du prédicat ; aussi, l’interprétation de l’énoncé dépendra de l’information aspecto-temporelle véhiculée par la forme fléchie du verbe employé. L’objet de cette étude est d’analyser l’interaction du prédicat, du modificateur temporel et du temps verbal, afin de déceler les liens entre les compléments adverbiaux de temps, l’aspect grammatical et l’aspect lexical. En ce qui concerne l’aspect lexical, il sera étudié dans les prédicats du type « proceso 1 », « logro 1 » et « transición 2 », suivant la taxonomie de De Miguel et Lagunilla 2000. L’aspect grammatical est analysé dans les cas du présent, de l’imparfait et de la périphrase verbale estar +-ndo. Au fil des analyses on verra à quel point la lecture des modificateurs temporels est déterminée par la classe aspectuelle à laquelle appartient le prédicat, c’est-à-dire par sa structure sublexicale. Mais la lecture des modificateurs temporels est aussi liée à l’aspect grammatical des formes verbales utilisées. Il sera enfin question des restrictions sémantiques résultant de cette interaction (moría a las tres/ a las tres *estaba muriendo/ a las tres se estaba muriendo). * Los complementos temporales de localización de punto (“a las tres”, “en ese momento”, etc…) señalan con mayor o menor precisión el momento de la línea temporal en que se ubica el evento –como en Juan llegó a las tres (García Fernández 2000)–. Sin embargo, la lectura resultante de la interacción de un modificador temporal de punto y un predicado dependerá de la naturaleza semántica de éste; además, para su correcta interpretación, también habrá de tenerse en cuenta la información temporal-aspectual de la forma en que la raíz del verbo está flexionada. El objeto de nuestro estudio es analizar la interacción predicado, modificador temporal y tiempo empleado con el fin de intentar determinar las relaciones existentes entre los complementos adverbiales de tiempo y el aspecto, tanto verbal como léxico. Nos centraremos en el análisis de los predicados proceso 1, logro 1 y transición 2 (De Miguel y Lagunilla 2000) en cuanto al aspecto léxico; respecto a las formas verbales, estudiaremos el presente así como el pretérito imperfecto y la perífrasis estar +-ndo. Nuestro análisis se propone, pues, mostrar cómo la lectura de los modificadores temporales no sólo está determinada por la clase aspectual a la que dicho predicado pertenece, es decir, por su estructura subléxica sino también por el aspecto verbal de las formas verbales empleadas. Abordaremos, igualmente, las restricciones semánticas consecuencia de esta interacción (moría a las tres/ a las tres *estaba muriendo/ a las tres se estaba muriendo). |
II. Variation et diasystématique |
Elisabeth GIBERT SOTELO |
En théorie, les verbes « effectifs » ou « résultatifs », précédés de des-, ont une valeur ingressive (d’entrée dans un état) et non égressive (de sortie d’un état), contrairement au reste des verbes précédés de ce même préfixe. L’article commence par une analyse diachronique de ce type de constructions, ce qui permet de rendre compte des processus morphologiques et sémantiques ayant conduit à leur apparition dans la langue. Compte tenu du traitement des données historiques, on arrive à la conclusion que tous les verbes préfixés par des- ont une valeur égressive et non ingressive. Par ailleurs, les données recueillies dans ce travail vont à l’encontre du prétendu statut parasynthétique de ces verbes effectifs. * La presente investigación pretende dar respuesta al problema que supone afirmar que los verbos efectivos prefijados con des-, a diferencia del resto de verbos encabezados por este mismo prefijo, tienen valor ingresivo (de entrada a un estado) y no egresivo (de salida de un estado). Para dar respuesta a este problema se parte de un análisis diacrónico de este tipo de formaciones que permite dar cuenta de los procesos morfológicos y semánticos que motivaron su aparición. Teniendo en cuenta la información histórica, se propone que los verbos efectivos con prefijo des-, al igual que el resto de formaciones encabezadas por dicho prefijo, tienen valor egresivo y no ingresivo. Asimismo, apelando también a evidencias históricas, se pone en tela de juicio el asumido estatus parasintético de tales verbos. |
Sofía MONCÓ TARACENA |
Ce travail cherche à déterminer les valeurs sémantiques et le processus de lexicalisation du suffixe -iza en espagnol du Mexique, employé dans la conversation courante. De façon analogue au suffixe –azo, présent dans d’autres noms dérivés, le suffixe -iza est utilisé dans des noms dénotant une série de coups donnés à l’objet désigne par la base lexicale. Cependant, les effets de sens du suffixe -iza sont en cours d’évolution, allant de l’indication d’une « grande quantité de X » à l’expression plus récente du collectif ou de l’augmentatif. * El objetivo de este trabajo es determinar los valores del sufijo denominativo -iza en el español coloquial de México, así como su proceso de lexicalización. El sufijo -iza se emplea para derivar sustantivos que denotan series de golpes dados con el objeto que designa la base, coexistiendo con derivados del sufijo -azo. El sufijo -iza añadido a ciertas bases denota ‘gran cantidad de’, valor que evoluciona secundariamente a colectivo y aumentativo. |
José VICENTE LOZANO |
En 2008 la série TV intitulée Sin senos no hay paraíso est diffusée aux Etats-Unis par la chaîne hispanique Telemundo. Elle est basée sur une série colombienne produite en 2006 par Caracol TV, inspirée à son tour du roman Sin tetas no hay paraíso, de Gustavo Bolivar (2005). Une adaptation beaucoup plus libre du roman apparaît en Espagne, la même année 2008, diffusée par Telecinco. Dans la confrontation de ces corpus, on fera état des spécificités dialectales ou sociolectales qui y apparaissent, dans une démarche diasystématique et variationniste, notamment à travers l’étude du lexique (lexies simples, complexes et anthroponymes) et de quelques formes d’adresse. * En 2008, la serie televisiva Sin Senos no hay paraíso fue transmitida en los Estados Unidos por el canal hispano Telemundo. Dicha serie se basa en otra serie colombiana, producida en 2006 por Caracol TV, inspirada a su vez en la novela Sin tetas no hay paraíso de Gustavo Bolívar (2005). Una adaptación mucho más libre de la novela aparece en España, el mismo año 2008, transmitida por la cadena Telecinco. La confrontación de estos corpus permitirá analizar la variación –dialectal o sociolectal–, desde una perspectiva diasistemática, y muy particularmente a través del estudio del léxico (lexías simples, complejas y antropónimos) y de algunas formas de tratamiento. |
III. Linguistique contrastive romane |
Élodie WEBER |
Quelle que soit la posture théorique adoptée et les limites envisagées, l’existence de correspondances entre prépositions de langues différentes est admise, et l’on peut, dans un but didactique ou dans le cadre de la traduction, tenter d'en décrire le fonctionnement. La perspective traductologique, fondée sur l’observations d’énoncés réels et de leurs traductions, nous a paru la méthode la plus à même d’apporter des réponses au traducteur confronté au problème de la traduction de la préposition con en français. L’observation fait en effet apparaître une tendance nette : les traducteurs, au lieu de traduire con par la préposition française supposée équivalente, « avec », ou par une autre préposition, optent fréquemment pour une périphrase qui explicite le rapport indiqué par con entre les éléments qu’elle relie. Écarts nécessaires imposés par l’irréductibilité des deux systèmes linguistiques en présence ? Manies de traducteurs ciblistes enclins à pratiquer des écarts non nécessaires ? La présente analyse tente de dégager les emplois orthonymiques de con et de « avec » en espagnol et en français respectivement, afin de déterminer dans quel(s) cas la traduction d’une préposition par l’autre est possible ou pas. Une telle analyse, en définitive, suppose de démêler la part qui revient à la langue (compatibilité/incompatibilité linguistique de con et de « avec ») et celle qui revient à la traduction, en ayant à l’esprit que l’une des tendances observées chez les traducteurs consiste précisément à expliciter, c’est-à-dire à en dire plus que le texte de départ.
* Independientemente del enfoque teórico y de los límites adoptados, se admite la existencia de correspondencias entre preposiciones de distintos idiomas, y también es posible, con fines didácticos o traductológicos, intentar describir su funcionamiento divergente en el seno de cada sistema lingüístico. Una perspectiva traductológica, basada en la observación de versiones originales atestiguadas y en sus traducciones publicadas, nos pareció el método más apropiado para proporcionarle al traductor soluciones de diversa índole para resolver el problema de la traducción de la preposición con al francés. De hecho, nuestras observaciones muestran una tendencia clara: en las traduc-ciones de nuestro corpus, en lugar de optarse por « avec », supuesto equivalente francés de con, o por otra preposición, frecuentemente se recurre a un circunloquio que expresa la relación indicada por con entre los elementos a los que está vinculando en el texto original. ¿Se trata de diferencias necesarias impuestas por la irreductibilidad de ambos sistemas lingüísticos? ¿O bien son artimañas de traductores orientados hacia la recepción en la lengua meta, que aplican licencias tracuctológicas innecesarias? En este trabajo se tratará de identificar los usos ortónimicos de con y de « avec » en español y en francés, respectivamente, para determinar en qué caso(s) es o no posible la traducción de una preposición por la otra. En definitiva, el análisis efectuado en este trabajo permite desvelar lo relativo al funcionamiento de cada lengua (compatibilidad o incompatibilidad lingüística de con y de « avec ») y lo relativo a la praxeología de los traductores, teniendo en cuenta que, en nuestro corpus, estos tienen tendencia a expandir en lengua terminal lo expresado en el texto original. |
Beatriz HERNÁNDEZ et Josefa DORTA Acento y entonación en dos variedades románicas: el marsellés y el canario (p. 171-198) |
Dans le cadre du projet international AMPER, nous présentons dans cet article deux parlers méridionaux de l’espace roman reconnus par leur intonation chantante : l’espagnol des îles Canaries et le français de Marseille. À travers un corpus équivalent, les mêmes schémas accentuels (oxiton et paroxiton) sont confrontés dans les deux langues. Le schéma paroxiton est le plus fréquent en espagnol, mais il existe aussi dans quelques variétés du français méridional, ce qui est dû à la prononciation des schwas finaux et à ses implications sur le plan prosodique. L’analyse du F0 rend compte des contours mélodiques globaux mais aussi des contours placés sur les voyelles toniques et sur les voyelles atones adjacentes. À partir de la description phonétique de ces contours et de la caractérisation phonologique des accents initial et nucléaire, on pourra parler, selon les cas, de continuité ou de discontinuité prosodique dans l’espace roman. * Atendiendo a los objetivos comparativos del proyecto internacional AMPER, en este trabajo relacionamos dos hablas meridionales del espacio románico unidas por el carácter musical que tradicionalmente se les ha atribuido, esto es, el español de Canarias y el francés de Marsella. Se compara, a través de corpus equivalentes, los mismos esquemas acentuales en ambas lenguas, oxítono y paroxítono. Este último esquema es el más frecuente en español, pero también existe en ciertas variedades meridionales del francés motivado por la realización de schwas en posición final lo cual tiene implicaciones en el plano prosódico. Este análisis, centrado en la F0, determina el comportamiento, tanto en las configuraciones globales como en los movimientos locales, entre la vocal tónica y las átonas contiguas. Esta descripción fonética así como la posterior caracterización fonológica de los acentos inicial y nuclear en las dos variedades consideradas nos permite hablar, según los resultados, de continuidad o discontinuidad prosódica en el espacio románico. |
Carlota PIEDEHIERRO SÁEZ et Fabiana ÁLVAREZ-EJZENBERG |
Les particules pues (esp.) et puis (fr.) gardent la trace de leur étymon : le latin POST. Malgré cette origine commune, les deux signes diffèrent dans chaque langue, aussi bien en ce qui concerne leur valeur sémantique que leur mode de fonctionnement discursif, d’où l’impossibilité de les traduire l’un par l’autre. Depuis les origines de l’espagnol, l’ancienne particule pues, qui était un marqueur de l’énoncé, va devenir un marqueur d’énonciation. Par contre, puis sert à exprimer la succession de deux éléments, signifiant la postériorité, et ce depuis les origines de la langue française jusqu’à nos jours.
* Las partículas pues (esp.) y puis (fr.) guardan la huella del étimo del que proceden, la voz latina POST. A pesar de su origen común, estos dos signos han desarrollado en cada lengua diferentes valores semánticos y funcionamientos discursivos, lo que impide la traducción de uno por otro. Desde los orígenes del español, pues modificó su alcance y pasó de ser una partícula que afectaba al enunciado para convertirse en una forma que iba a tener como alcance la enunciación. Como contrapartida, puis siguió expresando una sucesión entre dos elemen-tos, vehiculando una posterioridad que se ha mantenido anclada a nivel del enunciado desde los orígenes de la lengua francesa hasta hoy. |
M.ª Ángeles GARCÍA ARANDA |
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, J. H. Truchy publie plusieurs guides de conversation bilingues adressés « à ceux qui ayant des notions imparfaites de la grammaire, ou les ayant acquises sans le secours d’un maître, ignorent complétement le mécanisme de la pro¬nonciation » (« Préface », L’espagnol tel qu’on le parle, p. 5). Dans ce travail sont analysées la prononciation et la transcription phonétique conçues par J. H. Truchy pour enseigner le français aux espagnols (L’espagnol tel qu’on le parle, París, 1867) et l’espagnol aux français (El francés tal como se habla, París, 1889), compte tenu du fait que, suivant ses propres mots, en espagnol : « la mayor dificultad que encuentran los españoles y americanos para expresarse en francés, es la pronunciación tan diferente de la del castellano […]. Hemos procurado establecer, con la mayor claridad posible, la diferencia que existe entre la prosodia francesa y la española, ya con sonidos análogos en una y otra, ya con signos convencionales que explicamos » (p. V-VI).
* En la segunda mitad del siglo XIX, la imprenta de J. H. Truchy publica varias guías de conversación bilingües con el francés y otra lengua moderna destinadas a ayudar “à ceux qui ayant des notions imparfaites de la grammaire, ou les ayant acquises sans le secours d’un maître, ignorent complétement le mécanisme de la prononciation” (“Préface”, L’espagnol tel qu’on le parle, p. 5). Este trabajo presenta el análisis de la pronunciación figurada o método de transcripción fonética ideado por J. H. Truchy para enseñar francés a los españoles (L’espagnol tel qu’on le parle, París, 1867) y español a los franceses (El francés tal como se habla, París, 1889), pues “la mayor dificultad que encuentran los españoles y americanos para expresarse en francés, es la pronunciación tan diferente de la del castellano […]. Hemos procurado establecer, con la mayor claridad posible, la diferencia que existe entre la prosodia francesa y la española, ya con sonidos análogos en una y otra, ya con signos convencionales que explicamos” (p. V-VI). |
Mallorie LABROUSSE |
Les systèmes des possessifs catalan et portugais se ressemblent dans les grandes lignes de leur évolution et les différences, qu’une étude comparative détaillée permet de mettre à jour, n’en sont que plus intéressantes. Dans ce travail, nous verrons tout d’abord comment évolue l’alternance art+pos+N et pos+N, du 16e au 20e siècle, dans les deux langues, puis nous nous demanderons si ces variantes sont motivées et contrôlées et si elles le sont de la même façon, dans la même mesure et dans le même temps en catalan et en portugais. Pour tâcher de répondre à ces questions, nous avons utilisé la méthodologie dite « idiolectale » : l’objectif étant de comprendre comment fonctionne l’alternance des variantes au sein d’une grammaire personnelle et de formuler des hypothèses à partir de la comparaison des résultats obtenus par les différents idiolectes de notre corpus. * La evolución de los sistemas posesivos del catalán y del portugués presenta similitudes notables, pero un estudio comparativo detallado como el propuesto en este artículo permite también señalar divergencias interesantes entre los mismos sistemas. En primer lugar se verá, en ambos idiomas, cómo evolucionan las estructuras art + pos + N y pos + N, desde el siglo XVI hasta el siglo XX. Cabe preguntarse en qué medida la elección de una u otra estructura por los hablantes está motivada o si es completamente aleatoria, según la época y la lengua. Para intentar responder a estas preguntas, se recurre al método “idiolectal”, con el objetivo de comprender cómo se distribuye la alternancia de esas variantes estructurales en el seno de una gramática individual y formular hipótesis a partir de la comparación de diferentes idiolectos del corpus estudiado. |
Myriam BENARROCH |
À partir des articles du Dictionnaire Étymologique Roman (DÉRom), ce travail se propose d’établir une comparaison systématique entre les cognats catalans, espagnols, asturiens, galiciens et portugais, fondée sur des critères phonologiques et morphosyntaxiques. L’objectif est de recueillir le plus d’éléments possible susceptibles d’aider à mesurer les continuités et surtout les zones de rupture existant entre ces cinq idiomes romans de la péninsule Ibérique afin de contribuer à une meilleure connaissance des ramifications d’une partie de l’arbre phylogénétique roman. * A partir de los artículos del Dictionnaire Étymologique Roman (DÉRom), en este trabajo se plantea una comparación sistemática entre cognados catalanes, españoles, asturianos, gallegos y portugueses, basados en criterios fonológicos y morfosintácticos. El objetivo es recopilar tantos elementos como sea posible, para establecer un continuum o bien zonas de ruptura existentes entre estos cinco idiomas romances de la Península Ibérica, y así contribuir a un mejor conocimiento de las ramificaciones de una parte del árbol filogenético romance en la Península Ibérica. |
IV. Linguistique appliquée. Psycholinguistique et Didactique. |
Lélia ERBOLATO MELO |
Ce travail se propose d’analyser la lecture d’images en situation interactive dans la construction d’un récit oral, par des enfants de 5, 8 et 10 ans qui fréquentent l’école publique, au Brésil. Parallèlement, la recherche menée porte également sur l’identification de compétences spécifiques, telles que l’attention, la perception et la mémoire. L’histoire sélectionnée ‘A trombada’ (fr. Le choc), extraite du livre Cabra-Cega (Eva Furnari, 2003: 10-11) est composée de quatre images, sans paroles. Il s’agit d’un épisode complet, autour de deux personnages, avec début, milieu et fin. Les analyses cherchent notamment à déceler la rectification des fausses croyances des personnages et l’établissement de liens de causalité des événements. D’après les résultats obtenus la lecture d’images mobilise, entre autres, trois types d’opérations cognitives: (a) l’identification des éléments représentatifs; (b) la déduction d’événements identifiés; (c) la séquence des événements.. * O objetivo principal é observar a leitura de imagens em situação interativa na construção de narrativa oral, antes e depois da tutela do adulto/criança de 5, 8 e 10 anos de idade, que frequenta escola pública. Paralelamente, o interesse da pesquisa consiste também em identificar as habilidades específicas, como atenção, percepção e memória. A história selecionada ‘A trombada’, extraída do livro Cabra-Cega (Eva Furnari, 2003: 10-11) é constituída de quatro imagens, sem texto, compreende um episódio com começo, meio e fim entre duas personagens. Os critérios de análise utilizados foram retificação de falsas crenças da personagem, e utilização dos liames causais dos acontecimentos, entre outros. Os resultados obtidos sugerem que a “leitura” de imagens mobiliza três tipos de operações cognitivas: (a) identificação dos elementos representativos; (b) inferências dos acontecimentos identificados; (c) sequenciação dos acontecimentos, entre outros itens. |
Darcilia SIMÕES et Rosane REIS DE OLIVEIRA |
Cet article présente un projet de lecture de textes classiques dans l’enseignement de la langue et de la littérature portugaise à des élèves brésiliens. La méthodologie appliquée est la suivante: 1) explication du panorama socio-historique et biographique de l’auteur du texte choisi; 2) lecture du corpus textuel par l’enseignant; 3) relevé des mots et expressions inconnus des élèves; 4) préparation d’un glossaire par les élèves; 5) production d’un court texte contenant des données de la lecture classique afin de les relier à des faits contemporains. Le projet est conçu pour évaluer l’utilisation appropriée des items lexicaux dans les textes produits. La confrontation du texte classique, outre les gains de vocabulaire et socioculturels, permet de développer une attitude critique de l’élève face à son propre texte produit, en ce qui concerne l’utilisation d’éléments lexicaux et l’efficacité communicationnelle.
* Neste artigo é apresentado um projeto de leitura de textos clássicos para expansão do repertório discente. A metodologia aplicada é a seguinte: 1) explanação do panorama sócio-histórico e biográfico do autor do texto eleito; 2) leitura do texto-córpus pelo docente; 3) levantamento de palavras e expressões desconhecidas pelos discentes; 4) preparação de um glossário pelos alunos; 5) produção de um pequeno texto envolvendo dados do clássico lido e relacionando-os com fatos contemporâneos. Destina-se o projeto a avaliaçar o emprego adequado de itens léxicos nos textos produzidos. O convívio com o texto clássico, além dos ganhos vocabulares e socioculturais, permite o desenvolvimento de uma atitude crítica do aluno diante de seu próprio texto, no que tange ao emprego de itens lexicais e à eficiência comunicativa. |
Afrânio DA SILVA GARCIA |
Dans l’enseignement de la grammaire portugaise on perçoit trois domaines distincts : le système (cf. Saussure), la norme (cf. Coseriu), la règle (cf. les paramètres de correction et de propriété). Plusieurs cas de distinctions grammaticales inscrites dans le système sont étudiés dans la première partie du travail : le pretérito perfeito versus le pretérito imperfeito, en portugais ; le present perfect et le past simple en anglais ; l’organisation différente des pronoms démonstratifs dans ces deux langues. Entre l’anglais et le portugais, des différences au niveau de la norme concernent le fonctionnement et la distribution des marqueurs négatifs, ainsi que la distribution des adjectifs et des adverbes par rapport au verbe. Enfin, l’orthographe et la précision lexicale obéissent à de règles conventionnelles dont il est question dans la dernière partie du travail.. * O ensino de gramática do português comporta três dimensões: a gramática como sistema (cf. Saussure), a gramática como norma (cf. Coseriu), a gramática como regra (cf. os parâmetros de correção e propriedade). A gramática como sistema será demonstrada tanto pela oposição entre pretérito perfeito vs. pretérito imperfeito no português e present perfect vs. past simple no inglês quanto pela diferença entre o sistema de pronomes demonstrativos de ambas as línguas. A gramática como norma será demonstrada pela possibilidade e impossibilidade de dupla negativa e pela colocação dos determinantes no português e no inglês. A gramática como regra será demonstrada pelas regras de ortografia e pelas diferenças no léxico especializado, no interesse geral e instrumental da utilização da língua.s. |